Premier round ce soir, à 19 h à la Maison de la Chimie dans le 7eme arrondissement, du combat à quatre dont le vainqueur est censé représenter l’UMP aux prochaines municipales parisiennes. Sur la même scène, à trois mois du premier tour des primaires : Françoise de Panafieu, Pierre Lellouche, Claude Goasguen et Jean Tiberi se succéderont pour convaincre les adhérents. Le parti attend un millier de participants et a embauché le journaliste Paul Wermus pour animer les débats. « Il posera les questions que nos adhérents nous ont envoyées par centaines », s’enthousiasme Philippe Goujon, président de l’UMP Paris.
Les chiffres sont à la mode dans le parti qui serait passé en un an de 7 000 à 14 400 militants à jour de cotisation dans la capitale. « On s’était fixé pour objectif 13 000 fin 2005 », se réjouit Philippe Goujon. L’effet Sarkozy, certainement, mais aussi l’effet « primaires ». Chaque candidat tente d’avoir le plus grand nombre de soutiens possible. « Après les faux électeurs, l’UMP va peut-être devoir faire face aux faux adhérents », lance un élu Vert.
Autres chiffres qui font parler : ceux du sondage Ifop qui reflètent le taux de notoriété de chacun. Françoise de Panafieu arrive largement en tête. Seule femme en piste, elle rassemble 46 % des proches sympathisants UMP parisiens. Suivent Jean Tiberi (22 %), Pierre Lellouche (18 %) et, loin derrière, Claude Goasguen (3 %). L’épreuve du pupitre pourrait modifier la donne.